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Ânes du Québec
Pour l’amour des ânes

Refuge pour ânes, conseil, formation, coaching, livre sur l’âne

L’Âsinerie du Val à l’âne

L’âsinerie a été crée en 1999. Elle propose diverses activités de promotion et de sauvegarde de l’âne.

Article mis en ligne le 1er novembre 2015
dernière modification le 7 mars 2017

par christian
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 Nos débuts :

Lorsque nous avons acheté notre ferme en 1999, nous avons découvert, par hasard, que l’âne était en danger de disparition au Québec et nous avons décidé de consacrer nos efforts à l’aider à passer ce mauvais cap..

Nous avons donc recueilli une ânesse, puis deux et secouru des ’ânes en difficulté, les sauvant d’une fin misérable. Puis un petit ânon est né, puis deux et l’ère de la renaissance de l’âne est arrivée.

Nous avons constaté qu’il était difficile, voire impossible de trouver des ânons de qualité, équilibrés et élevés selon les pratiques préconisées par les associations de sauvegarde des ânes.

Un ânon, pour être un bon compagnon et un fier travailleur doit avoir une bonne santé physique et mentale, une bonne morphologie, pas de tare génétique et être non consanguin. Il doit avoir été, dés son plus jeune âge imprégné de la présence de l’homme et avoir subi une éducation épanouissante qui développe sa confiance et ses qualités. Il doit avoir un sevrage naturel et s’il a vécu en troupeau avec un ânier présent et éducateur, c’est un plus énorme.

Nous avons donc élevé des ânons, acquis des connaissances, étudié nos ânes, leur alimentation, le logement, le pâturage, leur vie sociale... et mis en pratique nos connaissances, expérimenté jusqu’à être suffisamment expérimenté pour pouvoir partager nos connaissances et en faire bénéficier les âniers débutants.

 Nous avons changé le monde de l’âne au Québec

Quand j’ai commencé le monde de l’âne québécois était horrifiant. On voyait beaucoup d’ânes mal nourrit, sabots non coupés, dans des états sanitaires préoccupant. Il n’était pas rare que des ânons soient mis en vente entre un mois et trois mois. J’ai milité, formé des âniers, fait circuler les informations sur les bonnes pratiques. On trouve toujours des abus mais maintenant, les gens ont mauvaises conscience et se cachent... avant les ânes maltraités étaient visibles au bord de route, certains étaient même exposés dans des minizoo avec leurs babouches... maintenant, ils sont cachés au fond des parcs et plus rares...

J’ai dérangé, j’ai eu des menaces, deux ânes tués par balles, un empoisonné. Accident ? méchanceté ? Le fait de militer pour une vie meilleure pour les ânes attire des ennuis... J’ai voulu créer une association des ânes du Québec, beaucoup de discussions, beaucoup de cris... les âniers ne veulent pas de code de bonne pratique ou d’éthique à respecter.

Ils veulent faire de l’argent et le bien être de l’âne est secondaire. Hors pour moi, il est primordial. Je n’ai jamais pu trouver 2 autres personnes pour faire vivre une association. Je ne suis pas le seul à avoir essayé et les résultats ont été identiques. Avis aux Amateurs.

 Par contre changer les âniers c’est difficile...

Je ne compte pas les milliers heures de bénévolat pour recevoir, conseiller, aider, informer des âniers qui souvent ne remercient même pas. Les mauvaises pratiques continuent malgré toute l’information disponible, les conseils... Mais je rencontre de plus en plus de personnes qui connaissent l’âne, en adoptent et les soignent correctement, j’en suis très heureux.

À quelques rares exceptions près, les propriétaires d’ânes que j’ai aidé, dont j’ai sauvé l’âne, n’ont jamais fait de don, acheté de livre ou de stage alors que cela leur aurait évité bien des ennuis. Je n’attend pas de reconnaissance, je le fais pour les ânes mais un petit merci de temps en temps, ça fait plaisir.

Heureusement, il commence à y avoir un petit noyau d’âniers et d’ânières sérieux qui font bien avancer la cause de l’âne dans plusieurs régions du Québec.

Aider les ânes est ingrat mais ça vaut le coups.

Pourquoi s’entêter et continuer me direz vous ? Parce que je suis plus têtu que mes ânes !

 J’ai besoin de vous pour continuer :

Mes revenus ayant baissé grâce aux coupures du gouvernement, depuis deux ans j’ai du mal à faire face à l’entretien des ânes du refuge. Outre les dizaines de milliers de dollars que j’ai dépensé en bâtiment, matériel, clôtures et en soins en cachette de leur propriétaire qui refusaient de les soigner (vétérinaire ou maréchal ferrant...). Nous avons été aidé par des parrains formidables comme Yvon et Sylvie, Mélanie, Émilie par exemple.

 SOS ÂNES

Depuis 1999, grâce au site internet, j’ai pu ainsi conseiller des âniers en détresse, par internet ou téléphone et sauvé bien des ânes à distance. J’ai aussi recueilli et soigné de nombreux ânes maltraités et offerts un lieu de retraite calme et paisible à de vieux ânes leur évitant l’équarrissage... Les nouveau âniers formés ont eux même fait changer des pratiques barbares et les mentalités et le monde de l’âne Québécois c’est ainsi grandement assaini. Même s’il existe encore des ânes maltraités par ignorance souvent, cela devient beaucoup plus rare qu’avant. Et les délinquants maintenant se cachent... preuve que notre action a eu une incidence positive.

 Conseils, livre, formations et adoptions

Pour aider les âniers Québécois confronté à un climat particulier et unique dans le monde de l’âne, j’ai écris un livre pour permettre aux personnes élevant un âne en climat froid de le faire au mieux des besoins vitaux de l’âne et j’offre des formations sur mesure en fonction des besoins de chacun.

Tout l’argent recueilli sert à aider des ânes.

Le Val à l’âne
320 chemin Bank
Litchfield Vinton
J0x 1K0 Québec
Tel 819 648 2697