Septembre
Les travaux sont finis,le foin est rentré, on va profité de l’automne.
Août
Beaucoup de nettoyage, de remise état, de réparations de clôture... sous le regard bienveillant des ânes.
Juin et Juillet
Pas grand chose à dire ! les ânes coulent des jours heureux aux verts pâturages. Ils sont 100 % disponible pour des câlins et viennent me saluer des qu’ils me voient. La vie est belle en été !
Mai
J’ai contribué à sauver deux ânes qui étaient en détresse. Un devait être piqué, je lui ai trouvé une famille, un autre avait des problèmes de santé et est maintenant guérit.
Mai, cette année a été le mois des moustiques. On a eu de fortes pluies, il y avait de l’eau partout, les rivières ont débordées, les champs se sont transformés en marais... puis ça a séché mais les moustiques sont restés...
Ensuite sont arrivées de fortes chaleurs, de 30 à 35 degrés ! Les ânes broutent, font la sieste, des câlins ! La belle vie !
Avril
Petit à petit le sabot de Molly se remet, la douleur disparaît, le sol sèche, la chaleur s’installe, le gel cesse, Molly arrête de boiter et retrouve sa mobilité. Ouf !
L’herbe commence à pousser, je réduis le foin, les ânes passent une partie de la journée à brouter aux champs.
Mars
Le printemps approche...
Chaud, froid, boue, glace, gel des cycles infernaux qui mettent à mal les sabots fragiles de Molly.
Elle se met à boiter, le sabot avant droit est fissuré, un abcès se forme. Le sol est boueux le jour, glacé la nuit, chaotique. Le maréchal-ferrant vient, la soigne, elle boite encore plus, se couche une partie de la journée, la nuit il fait moins 10 ! resté couché c’est mourir. Je passe, je la relève, la soigne...
Février
La température est descendue brusquement, en quelques heures à moins de 36,6 début février. J’ai augmenté la ration des ânes, donné un peu d’orge écrasé et je suis passé les surveiller fréquemment. Avec un froid pareil, un âne qui glisse, tombe ... gèle au sol. Je les enferme dans l’asinerie la nuit et je passe plusieurs fois pour voir si tout va bien.
Heureusement, cela a été bref ! Nous avons eu ensuite des vents forts, de la chaleur, du froid, de la pluie, de la neige... Le jour la neige fond, la nuit il gèle, le sol peut être glissant. Drôle d’hiver.
Janvier
Après une période de froid, de neige, gros redoux avec pluie, vent... La neige a fondu, la boue a remplacé la glace. Puis le froid est arrivé mi-janvier avec plusieurs tempêtes de neige. L’hiver est là !
Les ânes vont bien et sont souvent dehors, quel que soit le temps sauf Molly qui préfère rester à l’abri quand il vente et quand il neige.
Si vous avez un âne qui a besoin d’une maison de retraite, je peux l’accueillir. Me contacter
J’ai de nombreux courriers de personnes qui m’écrivent pour acheter des ânes.
Je ne vends pas d’âne. Je ne suis pas un commerçant.
Depuis 1999, j’aide des ânes ou des âniers en détresse, je conseille par passion et amour pour l’âne.
Chronique de la vie d’un troupeau d’ânes et de l’ânier au fil des saisons du Québec
ou les aventures de Sissi, Molly, Charlie, Garou, Julietta et Prunelle.
Je recherche un ou une WWOOFEUR-E pour m’aider à faire de la mécanique, des rénovations et à réaliser les projets ci-dessous.
MES PROJETS POUR 2023
– Je travaille sur un nouveau livre sur les soins des ânes au Québec que je proposerai en EPUB pour aider les âniers à mieux comprendre, aimer et soigner leurs ânes.
– Dés le printemps, je vais faire des capsules vidéo sur l’âne, les soins, éducation, vie courante.
– Je dois refaire 300 mètres de clôture, défricher certains parcs, couper des arbres envahissants. (réalisé à 70 %)
– Améliorer les pâturages. (réalisé à 25 %)
– Faire une dalle de béton à la sortie du bâtiment de l’asinerie pour améliore le confort des ânes et garder leurs sabots plus secs en supprimant la boue qui se forme au printemps et en automne à ce lieu. (à faire, si vous vous ennuyez, vous pouvez venir m’aider...)
En 1620, les premiers ânes arrivent à Québec. Le Père Denis Jamet, un des quatre premiers missionnaires à venir au Canada, fondateur du couvent des récollets de Notre-Dame-des-Anges raconte dans ses relations le 15 août 1620 :
« Nous avons amené un âne et une ânesse pour notre commodité. Nous nourrissons aussi des pourceaux, un couple d’oies, sept paires de volailles, quatre paires de canards. Quant aux vaches et chèvres, nous ne sommes pas en volonté d’en nourrir que l’année prochaine que nous serons mieux accommodés. »
Découvrir : Histoire de l’arrivée de l’âne au Québec
APPEL AUX DONS
Je remercie les parrains et marraines qui m’ont aidé à continuer à aider les ânes et les âniers. En 2020, tout a augmenté fortement, foin, soins... Malgré toutes les difficultés, en 2021, je serais toujours là pour aider les ânes et militer pour leur bien être.